Quand la connaissance n’est pas au service de la liberté, elle asservit et infantilise. A quoi sert alors une telle prolifération d’images ? Comment apprendre à vivre avec ? Comment parvenir à maîtriser cette surabondance de sensations qui est désormais notre univers ? Il y a trop d’informations. On ne peut pas suivre. Si quelqu’un restait suspendu jour et nuit à l’actualité, il ne retiendrait probablement rien.
Cardinal Lustiger, Télérama, 27 février 1991, n°2146