Dans ce dernier chapitre « LES RELIGIONS AU SERVICE DE LA FRATERNITE DANS LE MONDE”, François rappelle l’irremplaçable contribution des religions dans l’avènement de la fraternité humaine.
L’humanité n’est pas sans ressource dans sa quête d’unité : les religions sont l’aide que Dieu nous donne. Il les appelle à œuvrer ensemble dans le dialogue pour la paix. Elles ont comme fondement commun, l’ouverture de toute personne à Dieu et la quête de ce qui seul est vrai et sur. Chercher Dieu d’un cœur sincère nous aide à nous reconnaître des compagnons de route, vraiment frères.
S’il est vrai que de nombreuses personnes se méfient des religions, y voyant des facteurs de violence et de divisions, le Saint Père corrige ces préjugés et adresse un appel à toutes les religions afin qu’elles témoignent de leur dévouement au service de la fraternité dans un esprit d’amour et de vérité.
C’est une première pour un texte du Magistère de faire à ce point mention du rôle d’un musulman dans la réflexion du pape. (…) Vouloir être considéré comme un frère par les autres différents de soi, semble le plus haut témoignage de l’amour de Dieu révélé en Jésus-Christ. La joie de Dieu est dans la communion des hommes.
François conclut par un ferme engagement de l’Eglise à « être une Église qui sert, qui sort de chez elle, … pour accompagner la vie, soutenir l’espérance, être signe d’unité […] pour établir des ponts, abattre les murs, semer la réconciliation ».
Pour cela la liberté religieuse est nécessaire pour que les religions puissent remplir leur fonction.
Mais, aucune violence ne doit trouver de fondement dans les convictions religieuses.
C’est par l’évocation de Charles de Foucauld (1858-1916), le frère universel, que le Saint Père achève le chemin de conversion à la fraternité et à l’amour social qu’il a proposé.
Charles de Foucauld a porté le projet d’une « universelle et fraternelle charité, (telle) que nul n’ignore que nous sommes les amis universels, les frères universels.”
Il est le témoin que Dieu nous donne en ces temps difficiles. Comme lui, c’est en nous identifiant avec les derniers que nous parviendrons à devenir frères et soeurs de tous.
Bonne lecture.