Après l’appel à exercer l’amitié jusque dans la vie politique, François indique dans le 6eme chapitre « DIALOGUE ET AMITIÉ SOCIALE », le moyen privilégié par lequel l’amour et la fraternité porteront des fruits : c’est le dialogue.
Puisque la vie est l’art de la rencontre, la ressource humaine la plus urgente à redécouvrir est notre capacité de dialoguer qui aide discrètement le monde à mieux vivre, beaucoup plus que nous ne pouvons l’imaginer.
Les obstacles au dialogue sont pourtant nombreux ; il faut les identifier pour les éviter. Il faut éviter la fuite, le monologue, l’individualisme qui sapent la capacité de dialoguer.
Les médias et les réseaux sociaux ont un grand rôle à jouer.
L’esprit dans l’homme est pollué dès qu’il ne respire plus de la vérité et du bien. S’il ne discerne plus le faux et le mal, il est captif d’un simple calcul d’avantages et de désavantages.
Le vrai dialogue suppose de pouvoir s’interroger humblement ensemble, et donc suppose une culture de la rencontre.
Il faut pour cela que la personne de l’autre reste toujours plus grande que ses idées et ne puisse être réduite à ce qu’elle exprime. Elle est riche d’un autre trésor : sa dignité liée à sa nature humaine.
Le dialogue suppose enfin de cultiver la bienveillance.
En somme, dans ce chapitre François encourage à un authentique dialogue : ce qui implique de se rapprocher, s’exprimer, s’écouter, se regarder, se connaître, essayer de se comprendre, chercher des points de contacts.
Dans cette culture de la rencontre, chacun peut apprendre quelque chose de chacun, personne n’est inutile, personne n’est superflu.
Bonne lecture.