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Fratelli Tutti : la dernière lettre du pape François sur la fraternité. #Chapitre1

Dans ce premier chapitre intitulé … LES OMBRES D’UN MONDE FERMÉ
François fait le constat, inquiétant, des entraves à la fraternité universelle.

« La société mondialisée nous rapproche, mais elle ne nous rend pas frères ».
Bien des maux blessent notre corps social, et vous en découvrirez la longue liste dans ce chapitre.

Si tant d’intérêts particuliers priment sur le souci de notre maison commune n’y a-t-il pas un réel risque de fragmentation, d’opposition et finalement de guerre ?

François déplore l’insensibilité envers les pauvres, le gaspillage et la perte de la valeur de la personne, le racisme et cette culture du déchet qu’il ne cesse de combattre.

Il pose cette question : la seule croissance est-elle vraiment synonyme de développement intégral ?
Pourquoi le respect des droits humains s’efface-t-il devant des visions anthropologiques réductrices qui produisent de nouvelles formes d’esclavages, des violences aux femmes et la traite d’êtres humains ?

Le goût de la fraternité s’est-il perdu ? Le repli et l’isolement ne sont pas des solutions.

François veut résoudre le schisme entre l’individu et la communauté humaine. Un défi bien réel face à la venue de migrants.

Comment ne pas perdre de vue la dignité des personnes et se rappeler le devoir moral de protéger les droits et de porter assistance ?

Le défi est aussi celui des nouvelles technologies qui démasquent nos égos, augmentent notre anxiété et notre impatience.
Le virtuel n’a pas la saveur du réel et l’absence de contact physique devient toxique. Le numérique ne semble pas suffire pour unir l’humanité. Ne perdons pas le goût pour la vérité et de la rencontre.

Pour retrouver la passion du commun, François propose la proximité et la culture de la rencontre, car le projet de fraternité est inscrit dans la vocation de la famille humaine.

Il invite à l’espérance qui sait regarder au-delà du confort personnel pour s’ouvrir à de grands idéaux. Dieu continue d’agir dans l’humanité, il l’aime et veut la conduire à l’unité.

Personne ne se sauve seul, nous sommes tous dans le même bateau.

Bonne lecture.


Père Laurent Stalla-Bourdillon

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